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La difficulté de l’abduction tient au caractère strictement hypothétique du raisonnement. En effet on ne peut s’appuyer pour expliquer un fait accidentel ou inattendu ni sur des principes ou règles comme dans la déduction ni sur des faits analogues déjà connus comme dans l’induction. A cet égard, l’abduction représente un saut dans l’inconnu, un processus de découverte puisqu’il s’agit de poser une hypothèse pour tenter d’expliquer ce qui, de prime d’abord, ne parait pas explicable. Cette forme de raisonnement paraît toujours risquée puisqu’il s’agit de sélectionner une hypothèse pour fournir une explication à un fait ou un événement qui échappe aux logiques de raisonnement habituelles. En entreprise, l’abduction est porteuse d’un potentiel d’innovation et de créativité fort mais demande l’accueil et le soutien du management pour pouvoir s’exprimer.
C’est le grand philosophe, logicien et sémiologue américain Charles S. Peirce qui a donné ses lettres de noblesse à l’abduction. Il a expliqué pourquoi le raisonnement qui consiste, à partir d’un fait surprenant ou singulier, à inférer une proposition qui constitue l’hypothèse la plus plausible permettant d’expliquer ce fait, était au cœur de tout processus de découverte. Ce faisant, il a mis en lumière la manière dont l’être humain fait preuve d’innovation dans ses activités quotidiennes comme dans les démarches scientifiques les plus élaborées. L’abduction admet au départ un degré de probabilité faible des hypothèses proposées, mais elle peut bouleverser les habitudes de pensée et ouvrir de nouveaux chemins de connaissance.
Sherlock Holmes : Les enquêtes imaginées par Sir Arthur Conan Doyle reposent, en grande partie, sur l’abduction puisqu’il faut au célèbre détective interpréter des indices, parfois surprenants, pour formuler ses fameuses déduction.
Sérendipité – Déduction – Induction
L'abduction
La problématique.
La difficulté de l’abduction tient au caractère strictement hypothétique du raisonnement. En effet on ne peut s’appuyer pour expliquer un fait accidentel ou inattendu ni sur des principes ou règles comme dans la déduction ni sur des faits analogues déjà connus comme dans l’induction. A cet égard, l’abduction représente un saut dans l’inconnu, un processus de découverte puisqu’il s’agit de poser une hypothèse pour tenter d’expliquer ce qui, de prime d’abord, ne parait pas explicable. Cette forme de raisonnement paraît toujours risquée puisqu’il s’agit de sélectionner une hypothèse pour fournir une explication à un fait ou un événement qui échappe aux logiques de raisonnement habituelles. En entreprise, l’abduction est porteuse d’un potentiel d’innovation et de créativité fort mais demande l’accueil et le soutien du management pour pouvoir s’exprimer.
Le modèle de référence.
C’est le grand philosophe, logicien et sémiologue américain Charles S. Peirce qui a donné ses lettres de noblesse à l’abduction. Il a expliqué pourquoi le raisonnement qui consiste, à partir d’un fait surprenant ou singulier, à inférer une proposition qui constitue l’hypothèse la plus plausible permettant d’expliquer ce fait, était au cœur de tout processus de découverte. Ce faisant, il a mis en lumière la manière dont l’être humain fait preuve d’innovation dans ses activités quotidiennes comme dans les démarches scientifiques les plus élaborées. L’abduction admet au départ un degré de probabilité faible des hypothèses proposées, mais elle peut bouleverser les habitudes de pensée et ouvrir de nouveaux chemins de connaissance.
Exemple.
Sherlock Holmes : Les enquêtes imaginées par Sir Arthur Conan Doyle reposent, en grande partie, sur l’abduction puisqu’il faut au célèbre détective interpréter des indices, parfois surprenants, pour formuler ses fameuses déduction.
Concepts clés connexes.
Sérendipité – Déduction – Induction
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