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Les schèmes collectifs sont des dispositions psychiques, sensori-motrices et/ou émotionnelles intériorisées grâce à l’expérience acquise dans un milieu social donné. Ces schèmes permettent à une communauté d’exercer trois grands types de compétences. 1. Structurer les perceptions pour ne retenir que certains aspects et processus observables dans l’environnement. 2. Organiser l’activité pratique, la réflexion, les émotions, en fonction de scénarios standardisés. 3. Fournir un cadre pour interpréter les comportements et les événements par rapport aux habitudes de vie de la communauté. Il existe des schèmes collectifs explicitables par la communauté et d’autres qui sont inconscients : les habitus.
Les schèmes collectifs s’observent dans les us et coutumes qui animent la vie des communautés. Cela se vérifie au sein des entreprises où les collectifs professionnels font valoir des façons d’agir qui ne correspondent à aucune norme ou règle explicite de l’organisation du travail. Ainsi, on peut observer dans les corporatismes, les traditions des métiers mais aussi dans les formes modernes du management, des schèmes collectifs qui guident les comportements et orientent les conduites de groupes professionnels. Leur identification est essentielle pour qui cherche à intégrer ou faire évoluer les comportements collectifs ainsi que la culture de l’entreprise.
De nombreux anthropologues se sont intéressés à la question des schèmes collectifs pour comprendre les us et coutumes de sociétés humaines fort éloignées du modèle occidental (Marcel Mauss – Philippe Descola ). Mais la sociologie, notamment à travers l’œuvre de Pierre Bourdieu, s’est également emparée de la notion de schème collectif pour expliquer certains comportements inconscients dans les sociétés industrialisées. Ainsi, les manières d’agir des individus se comprennent aussi en fonction d’un environnement ou d’un groupe social déterminé. En milieu socio professionnel, les schèmes collectifs relèvent de la culture de l’entreprise.
Il suffit de comparer les attitudes et comportements (y compris physiques ) entre une entreprise japonaise et une entreprise européenne pour bien appréhender ce que sont les schèmes collectifs. De la même manière, certaines entreprises démontrent une forte aversion au risque quand d’autres l’encouragent et ce sont bien là des schèmes collectifs différents qui s’expriment.
Schème opératoire – Paradigme – L’intelligence collaborative
Les schèmes collectifs
Les schèmes collectifs sont des dispositions psychiques, sensori-motrices et/ou émotionnelles intériorisées grâce à l’expérience acquise dans un milieu social donné. Ces schèmes permettent à une communauté d’exercer trois grands types de compétences. 1. Structurer les perceptions pour ne retenir que certains aspects et processus observables dans l’environnement. 2. Organiser l’activité pratique, la réflexion, les émotions, en fonction de scénarios standardisés. 3. Fournir un cadre pour interpréter les comportements et les événements par rapport aux habitudes de vie de la communauté. Il existe des schèmes collectifs explicitables par la communauté et d’autres qui sont inconscients : les habitus.
La problématique.
Les schèmes collectifs s’observent dans les us et coutumes qui animent la vie des communautés. Cela se vérifie au sein des entreprises où les collectifs professionnels font valoir des façons d’agir qui ne correspondent à aucune norme ou règle explicite de l’organisation du travail. Ainsi, on peut observer dans les corporatismes, les traditions des métiers mais aussi dans les formes modernes du management, des schèmes collectifs qui guident les comportements et orientent les conduites de groupes professionnels. Leur identification est essentielle pour qui cherche à intégrer ou faire évoluer les comportements collectifs ainsi que la culture de l’entreprise.
Le modèle de référence.
De nombreux anthropologues se sont intéressés à la question des schèmes collectifs pour comprendre les us et coutumes de sociétés humaines fort éloignées du modèle occidental (Marcel Mauss – Philippe Descola ). Mais la sociologie, notamment à travers l’œuvre de Pierre Bourdieu, s’est également emparée de la notion de schème collectif pour expliquer certains comportements inconscients dans les sociétés industrialisées. Ainsi, les manières d’agir des individus se comprennent aussi en fonction d’un environnement ou d’un groupe social déterminé. En milieu socio professionnel, les schèmes collectifs relèvent de la culture de l’entreprise.
Exemple.
Il suffit de comparer les attitudes et comportements (y compris physiques ) entre une entreprise japonaise et une entreprise européenne pour bien appréhender ce que sont les schèmes collectifs. De la même manière, certaines entreprises démontrent une forte aversion au risque quand d’autres l’encouragent et ce sont bien là des schèmes collectifs différents qui s’expriment.
Concepts clés connexes.
Schème opératoire – Paradigme – L’intelligence collaborative
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