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L'inférence


L’inférence est un processus cognitif qui permet de passer d’un contenu à un autre en attribuant des valeurs de vérité à ces contenus (vrai, faux, probablement vrai, probablement faux ) du seul fait de leur liaison. Il désigne tout à la fois des inférences immédiates (les intuitions ) et des inférences médiates (les raisonnements ). La valeur d’une inférence dépend de la vérité des prémisses (propositions admises comme vraies et à partir desquelles on tire une conclusion ) et de la qualité des liaisons établies entre les contenus de pensés, les prémisses et leurs conséquences.

La problématique.


Pour limiter les biais liés à l’utilisation de ce concept, des protocoles ont été développés: observation ou expérimentation pour les prémisses empiriques, respect de règles logiques et linguistiques pour les prémisses théoriques. S’agissant des biais de liaison ou des biais cognitifs, les parades résident essentiellement dans la confrontation des argumentations. En effet, le fait de discuter et de tenter de justifier ses hypothèses et ses conclusions aux autres permet, parfois, l’émergence de meilleures réponses. En cela le groupe permet de combler les travers de raisonnement individuels du fait du biais cognitif d’infirmation (tendance à être plus critique envers des arguments avec lesquels nous ne sommes pas d’accord ou quand la conclusion entre en opposition avec nos croyances ). Le modèle collaboratif qui promeut la confrontation positive permet d’améliorer les capacités d’inférence des entreprises en les rendant plus efficaces et moins soumises à la partialité.

Le modèle de référence.


Les inférences peuvent être de diverses natures (analogiques, déductives, inductives, abductives, etc. ) mais visent toujours à établir la vérité ou la probabilité d’un fait ou d’une idée. Ce sont donc naturellement les questions liées à la prévision et à la prédiction qui ont permis de préciser ce concept. En effet, pour juger du bien fondé d’une inférence, il faut pouvoir évaluer la valeur de ses prémisses mais aussi la force des liens entre les contenus de pensée qui établissent la vérité ou la fausseté de la proposition finale. Or, l’inférence se heurte à deux difficultés majeures: 1. La prise en compte d’une contextualisation souvent (voire toujours ) insuffisante; 2. Les biais cognitifs (par exemple: la tendance à rechercher les éléments logiques tendant à confirmer nos hypothèses ou nos croyances, et notre propension à éviter tous les indices qui pourraient potentiellement les réfuter ).

Exemple.


En droit français, les entreprises qui ne déclarent pas leurs salariés sont condamnables au regard de la loi. Inférence: Si vous ne déclarez pas vos salariés, vous serez condamnés.

Concepts clés connexes.


Abduction – Déduction – Induction


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