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L’idée de collectif se rapporte généralement à un groupe considéré comme une réalité indivisible et, par conséquent, distincte des personnes qui le composent. Cette idée reste cependant ambigüe en économie et en sociologie car elle reçoit des définitions très différentes. En effet le collectif peut désigner une structure dont le fonctionnement global détermine la conduite des acteurs ou, à l’opposé, un ensemble de comportements individuels produisant des effets de groupe. Entre ces deux extrêmes, le modèle collaboratif défend le collectif comme un ensemble d’individus qui interagissent et se coordonnent afin de définir des cadres d’action capables d’évoluer selon les contextes. Cette conception du collectif est inséparable de ce que l’on nomme l’apprentissage organisationnel.
La compréhension de l’idée de collectif est brouillée par l’opposition radicale qui sévit, notamment en économie et en sociologie, entre l’individualisme et le holisme méthodologique. Le premier accorde un primat absolu aux comportements individuels, le second aux propriétés globales des structures et organisations. Une conception fondée sur la notion de réseau coopératif permet de sortir de cet antagonisme. Le réseau, conçu comme un ensemble de relations entre entités, a une puissance opératoire et permet de rendre compte de phénomènes collectifs. A travers leurs interactions, les individus créent des normes d’action et de coopération, définissent des règles d’apprentissage et développent des savoirs distribués. Cela nécessite à tout moment des processus de coordination et d’ajustement.
Depuis plus de vingt ans la sociologie et l’économie des réseaux proposent des modèles qui représentent la dynamique collective sans se référer quasi-exclusivement aux comportements individuels ou aux déterminations de structures (Boudon ; Degenne ; Forsé ). Parmi les concepts fondamentaux dégagés par la sociologie des réseaux, l’apprentissage organisationnel rend compte de la puissance des collectifs. Cette idée montre le pouvoir qu’ont les individus en interaction de produire des règles de coordination, des cadres d’action et des savoirs distribués. L’apprentissage organisationnel témoigne de la capacité d’un collectif à produire des compétences et à faire émerger des propriétés globales que ne possèdent pas les individus qui le composent.
Une équipe projet ou de gestion d’affaire mais aussi un plateau industriel peuvent illustrer la puissance d’un collectif au sein d’une entreprise.
Réseau – Cohésion – Intégration – Modèle collaboratif
Le collectif
L’idée de collectif se rapporte généralement à un groupe considéré comme une réalité indivisible et, par conséquent, distincte des personnes qui le composent. Cette idée reste cependant ambigüe en économie et en sociologie car elle reçoit des définitions très différentes. En effet le collectif peut désigner une structure dont le fonctionnement global détermine la conduite des acteurs ou, à l’opposé, un ensemble de comportements individuels produisant des effets de groupe. Entre ces deux extrêmes, le modèle collaboratif défend le collectif comme un ensemble d’individus qui interagissent et se coordonnent afin de définir des cadres d’action capables d’évoluer selon les contextes. Cette conception du collectif est inséparable de ce que l’on nomme l’apprentissage organisationnel.
La problématique.
La compréhension de l’idée de collectif est brouillée par l’opposition radicale qui sévit, notamment en économie et en sociologie, entre l’individualisme et le holisme méthodologique. Le premier accorde un primat absolu aux comportements individuels, le second aux propriétés globales des structures et organisations. Une conception fondée sur la notion de réseau coopératif permet de sortir de cet antagonisme. Le réseau, conçu comme un ensemble de relations entre entités, a une puissance opératoire et permet de rendre compte de phénomènes collectifs. A travers leurs interactions, les individus créent des normes d’action et de coopération, définissent des règles d’apprentissage et développent des savoirs distribués. Cela nécessite à tout moment des processus de coordination et d’ajustement.
Le modèle de référence.
Depuis plus de vingt ans la sociologie et l’économie des réseaux proposent des modèles qui représentent la dynamique collective sans se référer quasi-exclusivement aux comportements individuels ou aux déterminations de structures (Boudon ; Degenne ; Forsé ). Parmi les concepts fondamentaux dégagés par la sociologie des réseaux, l’apprentissage organisationnel rend compte de la puissance des collectifs. Cette idée montre le pouvoir qu’ont les individus en interaction de produire des règles de coordination, des cadres d’action et des savoirs distribués. L’apprentissage organisationnel témoigne de la capacité d’un collectif à produire des compétences et à faire émerger des propriétés globales que ne possèdent pas les individus qui le composent.
Exemple.
Une équipe projet ou de gestion d’affaire mais aussi un plateau industriel peuvent illustrer la puissance d’un collectif au sein d’une entreprise.
Concepts clés connexes.
Réseau – Cohésion – Intégration – Modèle collaboratif
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