La cartographieL'index
L’empathie est une disposition psychique qui consiste à se mettre à la place d’autrui. Elle conduit à se mettre à la place de l’autre sans nécessairement éprouver ses émotions comme lorsque nous anticipons les réactions de quelqu’un. En cela l’empathie diffère fondamentalement de la sympathie. L’empathie exige une reconnaissance et une compréhension minimales des états mentaux d’une autre personne. Elle repose sur notre capacité à reconnaître qu’autrui nous est semblable mais sans qu’il y est confusion entre nous-mêmes et lui.
L’empathie se confond souvent avec la sympathie au point de la réduire à une question d’affects alors qu’elle représente bien plus que cela. Dans l’entreprise elle conditionne toute collaboration et, par voie de conséquence, toute action collective fondée sur le partage des connaissances et la mobilisation des compétences individuelles. La capacité à se mettre à la place d’autrui pour comprendre et composer avec lui est essentielle pour le fonctionnement de toute communauté professionnelle. Dans la vie quotidienne l’empathie peut prendre une forme spontanée – la résonnance motrice – ou plus intentionnelle: la prise de perspective subjective de l’autre.
Deux théories modernes sous-tendent la réflexion sur l’empathie : la théorie de l’esprit et la théorie de la simulation. La première met au jour la capacité d’attribuer à autrui des croyances et des désirs lui appartenant en propre dans une situation donnée, indépendamment de siennes. La seconde postule que pour prédire ce que l’autre va faire, il est nécessaire de se mettre à sa place et de s’attribuer provisoirement ses croyances et ses désirs afin de simuler en soi-même ce que l'on serait porté à faire. Dans les sciences cognitives la théorie des neurones-miroirs a ouvert un nouveau champ de réflexion qui, à certains égards, touche à l’empathie.
Le travail collaboratif, sous ses formes les plus diverses, nécessite de l’empathie de la part des individus qui s’y trouvent impliqués. En effet toute collaboration réclame des points de vue qui ne soient pas seulement égocentrés mais reflètent, dans la mesure du possible, les différences apportées par les autres.
Acteur – Sujet – Agentivité – Décision cognitive – Décision rationnelle
L'empathie
L’empathie est une disposition psychique qui consiste à se mettre à la place d’autrui. Elle conduit à se mettre à la place de l’autre sans nécessairement éprouver ses émotions comme lorsque nous anticipons les réactions de quelqu’un. En cela l’empathie diffère fondamentalement de la sympathie. L’empathie exige une reconnaissance et une compréhension minimales des états mentaux d’une autre personne. Elle repose sur notre capacité à reconnaître qu’autrui nous est semblable mais sans qu’il y est confusion entre nous-mêmes et lui.
La problématique.
L’empathie se confond souvent avec la sympathie au point de la réduire à une question d’affects alors qu’elle représente bien plus que cela. Dans l’entreprise elle conditionne toute collaboration et, par voie de conséquence, toute action collective fondée sur le partage des connaissances et la mobilisation des compétences individuelles. La capacité à se mettre à la place d’autrui pour comprendre et composer avec lui est essentielle pour le fonctionnement de toute communauté professionnelle. Dans la vie quotidienne l’empathie peut prendre une forme spontanée – la résonnance motrice – ou plus intentionnelle: la prise de perspective subjective de l’autre.
Le modèle de référence.
Deux théories modernes sous-tendent la réflexion sur l’empathie : la théorie de l’esprit et la théorie de la simulation. La première met au jour la capacité d’attribuer à autrui des croyances et des désirs lui appartenant en propre dans une situation donnée, indépendamment de siennes. La seconde postule que pour prédire ce que l’autre va faire, il est nécessaire de se mettre à sa place et de s’attribuer provisoirement ses croyances et ses désirs afin de simuler en soi-même ce que l'on serait porté à faire. Dans les sciences cognitives la théorie des neurones-miroirs a ouvert un nouveau champ de réflexion qui, à certains égards, touche à l’empathie.
Exemple.
Le travail collaboratif, sous ses formes les plus diverses, nécessite de l’empathie de la part des individus qui s’y trouvent impliqués. En effet toute collaboration réclame des points de vue qui ne soient pas seulement égocentrés mais reflètent, dans la mesure du possible, les différences apportées par les autres.
Concepts clés connexes.
Acteur – Sujet – Agentivité – Décision cognitive – Décision rationnelle
© 2016 Towards conseil