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La déduction est une opération par laquelle on conclut d’une ou plusieurs propositions prises pour prémisses (hypothèses, axiomes, observations… ) à une proposition qui en est la conséquence nécessaire en vertu de règles logiques. Dans son sens général, déduire signifie tirer de certaines données, comme des faits ou des affirmations, la ou les conséquences qui en découlent rigoureusement. La déduction intervient dans toute forme de discours dès que l’on veut enchaîner des propositions. Quand un individu veut prouver quelque chose, il fait appel à la déduction qui prend, dans bien des cas, la forme d’une démonstration.
Comme la force d’une déduction repose sur la rigueur logique de l’enchaînement des propositions, il s’agit d’une forme de raisonnement dite « a priori » car elle ne se fonde pas sur l’expérience (contrairement à l’induction ). Et c’est parce qu’elle relie des propositions ou des arguments dans un ordre logique incontestable que la déduction frappe et convainc les esprits. En cela, elle se distingue de l’argumentation au sens large car elle n’utilise aucun artifice autre que la rigueur pour faire valoir une conclusion. Or, le problème de la déduction réside dans la valeur des prémisses. Si celles-ci sont fausses, la conclusion qui en découle devient erronée ou approximative.
C’est la logique d’Aristote qui a donné à la déduction toute sa puissance. La forme syllogistique (Socrate était un homme, tous les hommes sont mortels, donc Socrate était mortel ) ) a longtemps été considérée comme le paradigme du raisonnement. Avec le développement de la logique et des mathématiques, la déduction a pris un sens à la fois plus précis et plus restreint. Une déduction est une suite finie de formules telle que chacune d’elles est soit un axiome (vérité admise bien qu’indémontrable ), soit une hypothèse, soit une conséquence directe des formules qui précèdent. Bien entendu, dans la vie courante, la déduction a un sens plus large mais elle conserve l’idée d’une suite d’arguments rigoureusement reliés à partir de prémisses jugées incontestables par celui qui les énonce.
Tout discours managérial comporte nécessairement des déductions dès lors qu’il s’agit d’expliquer les conséquences de décisions ou d’orientations, bref de légitimer une action.
Sérendipité – Abduction – Induction
La déduction
La déduction est une opération par laquelle on conclut d’une ou plusieurs propositions prises pour prémisses (hypothèses, axiomes, observations… ) à une proposition qui en est la conséquence nécessaire en vertu de règles logiques. Dans son sens général, déduire signifie tirer de certaines données, comme des faits ou des affirmations, la ou les conséquences qui en découlent rigoureusement. La déduction intervient dans toute forme de discours dès que l’on veut enchaîner des propositions. Quand un individu veut prouver quelque chose, il fait appel à la déduction qui prend, dans bien des cas, la forme d’une démonstration.
La problématique.
Comme la force d’une déduction repose sur la rigueur logique de l’enchaînement des propositions, il s’agit d’une forme de raisonnement dite « a priori » car elle ne se fonde pas sur l’expérience (contrairement à l’induction ). Et c’est parce qu’elle relie des propositions ou des arguments dans un ordre logique incontestable que la déduction frappe et convainc les esprits. En cela, elle se distingue de l’argumentation au sens large car elle n’utilise aucun artifice autre que la rigueur pour faire valoir une conclusion. Or, le problème de la déduction réside dans la valeur des prémisses. Si celles-ci sont fausses, la conclusion qui en découle devient erronée ou approximative.
Le modèle de référence.
C’est la logique d’Aristote qui a donné à la déduction toute sa puissance. La forme syllogistique (Socrate était un homme, tous les hommes sont mortels, donc Socrate était mortel ) ) a longtemps été considérée comme le paradigme du raisonnement. Avec le développement de la logique et des mathématiques, la déduction a pris un sens à la fois plus précis et plus restreint. Une déduction est une suite finie de formules telle que chacune d’elles est soit un axiome (vérité admise bien qu’indémontrable ), soit une hypothèse, soit une conséquence directe des formules qui précèdent. Bien entendu, dans la vie courante, la déduction a un sens plus large mais elle conserve l’idée d’une suite d’arguments rigoureusement reliés à partir de prémisses jugées incontestables par celui qui les énonce.
Exemple.
Tout discours managérial comporte nécessairement des déductions dès lors qu’il s’agit d’expliquer les conséquences de décisions ou d’orientations, bref de légitimer une action.
Concepts clés connexes.
Sérendipité – Abduction – Induction
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