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La décision est la sélection d’intentions d’actes qui n’existent pas encore. On appelle décideur un acteur qui sélectionne une intention d’acte à la suite de laquelle une action sera réalisée ou modifiée. On appelle décision collective une décision dont le décideur est un groupe d’acteurs qui suivent une règle de comportement commune. S’il n’existe aucune règle mais si les acteurs du groupe coordonnent leurs intentions et leurs actions de façon variable dans le temps on parlera de « coalition ».
L’idée que l’homme économique est, d’abord et avant tout, un acteur rationnel a longtemps prévalu dans le monde de l’entreprise. Elle prévaut encore dans certains contextes d’actions. Dans cette optique l’homme d’entreprise se pense comme un calculateur dont l’idéal est de disposer d’un maximum d’informations pour optimiser ses décisions. Une telle conception dissocie la décision de l’action puisqu’il s’agit d’effectuer des choix dont on mesure rationnellement les conséquences en fonction d’une utilité attendue. Cette dissociation pose un problème car elle suppose une phase d’évaluation et de calcul objective effectuée par un esprit purement rationnel.
La conception de l’acteur rationnel a longtemps influencé le management des entreprises car elle reposait sur des théories mathématiques et économiques très développées (notamment la théorie des jeux ). Elle bénéficiait notamment de travaux produits par des scientifiques dont l’importance et la renommée universelle ne faisaient aucun doute (Turing; Von Neumann ). L’invention de machines virtuelles (bien avant l’apparition de l’ordinateur ) et la puissance des calculs proposés ont contribué à instaurer et à entretenir la conviction selon laquelle tout était calculable si l’on disposait des informations nécessaires et suffisantes. L’arrivée des ordinateurs, le développement des systèmes experts ont conforté l’idée d’un acteur rationnel, doté d’une grande puissance de calcul, capable de prévoir les conséquences de ses actes même au sein d’environnements complexes et incertains.
La construction d’un business plan paraît se fonder sur des décisions essentiellement rationnelles tout comme un programme de recherche et développement. Les acteurs sont en mesure d’objectiver leurs choix et de quantifier les conséquences de ces choix. Mais les business plans et les programmes de recherche ne reflètent pas nécessairement des options strictement rationnelles.
Acteur – Décision cognitive – Sujet – Codécision
La décision rationnelle
La décision est la sélection d’intentions d’actes qui n’existent pas encore. On appelle décideur un acteur qui sélectionne une intention d’acte à la suite de laquelle une action sera réalisée ou modifiée. On appelle décision collective une décision dont le décideur est un groupe d’acteurs qui suivent une règle de comportement commune. S’il n’existe aucune règle mais si les acteurs du groupe coordonnent leurs intentions et leurs actions de façon variable dans le temps on parlera de « coalition ».
La problématique.
L’idée que l’homme économique est, d’abord et avant tout, un acteur rationnel a longtemps prévalu dans le monde de l’entreprise. Elle prévaut encore dans certains contextes d’actions. Dans cette optique l’homme d’entreprise se pense comme un calculateur dont l’idéal est de disposer d’un maximum d’informations pour optimiser ses décisions. Une telle conception dissocie la décision de l’action puisqu’il s’agit d’effectuer des choix dont on mesure rationnellement les conséquences en fonction d’une utilité attendue. Cette dissociation pose un problème car elle suppose une phase d’évaluation et de calcul objective effectuée par un esprit purement rationnel.
Le modèle de référence.
La conception de l’acteur rationnel a longtemps influencé le management des entreprises car elle reposait sur des théories mathématiques et économiques très développées (notamment la théorie des jeux ). Elle bénéficiait notamment de travaux produits par des scientifiques dont l’importance et la renommée universelle ne faisaient aucun doute (Turing; Von Neumann ). L’invention de machines virtuelles (bien avant l’apparition de l’ordinateur ) et la puissance des calculs proposés ont contribué à instaurer et à entretenir la conviction selon laquelle tout était calculable si l’on disposait des informations nécessaires et suffisantes. L’arrivée des ordinateurs, le développement des systèmes experts ont conforté l’idée d’un acteur rationnel, doté d’une grande puissance de calcul, capable de prévoir les conséquences de ses actes même au sein d’environnements complexes et incertains.
Exemple.
La construction d’un business plan paraît se fonder sur des décisions essentiellement rationnelles tout comme un programme de recherche et développement. Les acteurs sont en mesure d’objectiver leurs choix et de quantifier les conséquences de ces choix. Mais les business plans et les programmes de recherche ne reflètent pas nécessairement des options strictement rationnelles.
Concepts clés connexes.
Acteur – Décision cognitive – Sujet – Codécision
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