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L’intégration est l’opération qui consiste à adjoindre un élément à d’autres afin de former une totalité. Elle suppose une interdépendance plus ou moins marquée entre les éléments ou les entités d’un ensemble souvent apparenté à un système. Dans une perspective socioprofessionnelle, on peut distinguer quatre grands types d’intégration. 1. L’intégration culturelle qui concerne le degré de cohérence entre les valeurs d’une même culture; 2. L’intégration normative touchant au degré de conformité des conduites individuelles par rapport aux normes collectives; 3. L’intégration communicationnelle qui dépend de l’intensité des partages de sens et de signification entre les acteurs; 4. L’intégration fonctionnelle relative aux échanges de pratiques.
Ce sont les niveaux d’intégration des individus qu’il est difficile de déterminer dans une organisation complexe. Nos modèles de management, le modèle collaboratif tout particulièrement, réclament plusieurs niveaux d’intégration. En effet les collaborateurs doivent, par exemple, partager les valeurs d’un réseau coopératif, les normes et les pratiques managériales ainsi que les orientations stratégiques de l’entreprise. Cela nécessite un emboîtement des communications, des échanges, des fonctions, des normes et des valeurs qui rendent complexe l’appréhension de l’intégration des collaborateurs.
C’est au grand sociologue américain Talcott Parsons que l’on doit une réflexion approfondie sur l’intégration sociale touchant aux relations entre les acteurs. Cette réflexion a été critiquée car elle ne mettait pas assez l’accent sur l’aspect systémique de l’intégration. Or, si l’on admet des niveaux d’intégration des individus par rapport à une organisation ou une société, il faut analyser les rapports entre les parties du système. Il existe, en effet, une différence fondamentale entre l’intégration à un groupe spécifique et l’intégration à la société globale. Si les valeurs de l’un et de l’autre divergent profondément, une forte intégration au groupe est de nature à compromettre l’intégration à la société globale.
Un équipier peut parfaitement faire son travail et pour autant ne pas être totalement intégré au sein d’une équipe parce qu’il n’en partage pas les valeurs ou les comportements. Un cadre peut être un excellent manager et reconnu comme tel par sa hiérarchie sans pour autant partager la stratégie ou adhérer au projet d’entreprise.
Organisation – Complexité – Modèle collaboratif – Système – Réseau – Engagement
L'intégration
L’intégration est l’opération qui consiste à adjoindre un élément à d’autres afin de former une totalité. Elle suppose une interdépendance plus ou moins marquée entre les éléments ou les entités d’un ensemble souvent apparenté à un système. Dans une perspective socioprofessionnelle, on peut distinguer quatre grands types d’intégration. 1. L’intégration culturelle qui concerne le degré de cohérence entre les valeurs d’une même culture; 2. L’intégration normative touchant au degré de conformité des conduites individuelles par rapport aux normes collectives; 3. L’intégration communicationnelle qui dépend de l’intensité des partages de sens et de signification entre les acteurs; 4. L’intégration fonctionnelle relative aux échanges de pratiques.
La problématique.
Ce sont les niveaux d’intégration des individus qu’il est difficile de déterminer dans une organisation complexe. Nos modèles de management, le modèle collaboratif tout particulièrement, réclament plusieurs niveaux d’intégration. En effet les collaborateurs doivent, par exemple, partager les valeurs d’un réseau coopératif, les normes et les pratiques managériales ainsi que les orientations stratégiques de l’entreprise. Cela nécessite un emboîtement des communications, des échanges, des fonctions, des normes et des valeurs qui rendent complexe l’appréhension de l’intégration des collaborateurs.
Le modèle de référence.
C’est au grand sociologue américain Talcott Parsons que l’on doit une réflexion approfondie sur l’intégration sociale touchant aux relations entre les acteurs. Cette réflexion a été critiquée car elle ne mettait pas assez l’accent sur l’aspect systémique de l’intégration. Or, si l’on admet des niveaux d’intégration des individus par rapport à une organisation ou une société, il faut analyser les rapports entre les parties du système. Il existe, en effet, une différence fondamentale entre l’intégration à un groupe spécifique et l’intégration à la société globale. Si les valeurs de l’un et de l’autre divergent profondément, une forte intégration au groupe est de nature à compromettre l’intégration à la société globale.
Exemple.
Un équipier peut parfaitement faire son travail et pour autant ne pas être totalement intégré au sein d’une équipe parce qu’il n’en partage pas les valeurs ou les comportements. Un cadre peut être un excellent manager et reconnu comme tel par sa hiérarchie sans pour autant partager la stratégie ou adhérer au projet d’entreprise.
Concepts clés connexes.
Organisation – Complexité – Modèle collaboratif – Système – Réseau – Engagement
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