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La décision est une action qui simule pour anticiper ; elle inhibe certains choix pour en privilégier d’autres et fait toujours appel à l’émotion. Le cerveau est une machine biologique qui se donne des buts, il travaille de façon « subjective » en évaluant les différences entre ses prédictions et ce qu’il obtient. La décision engage la subjectivité et mobilise l’expérience vécue. La décision collective est l’action d’une communauté de sujets qui ont fait valoir leurs différences et le partage de leurs contributions.
La mise en question de l’approche strictement rationnelle de la décision modifie en profondeur les processus d’organisation et les modalités de management qui lui sont habituellement dédiés. Il s’agit de tenir compte des facteurs subjectifs qui entrent en ligne de compte dans les procédures de décision et ce, quels que soient les outils statistiques et les expertises utilisés. La reconnaissance de la subjectivité dans les processus de décision se traduit par l’importance accordée aux schèmes opératoires qui allient la sensibilité des acteurs et les contraintes de l’environnement.
L’idée selon laquelle l’homme économique pourrait être un acteur purement rationnel est fortement contestée par les sciences cognitives qui étudient les fonctions et activités du cerveau humain. Pour la psychologie cognitive l’hypothèse d’un acteur purement rationnel ne permet pas d’appréhender les grandes fonctions psychologiques de l’être humain. Pour les neurosciences la décision est toujours une action, elle mobilise simultanément la raison et l’émotion : le cerveau n’effectue jamais de simples calculs, il projette le sujet entier dans les réponses qu’il apporte à ses confrontations avec l’environnement.
La délibération professionnelle, même si elle conduit à des décisions, comporte nécessairement une part de subjectivité qui s’exprime à travers des schèmes de décision et d’action. Ces schèmes révèlent des manières d’argumenter, de communiquer, de se confronter, qui ne sont pas nécessairement rationnelles. Il en va de même pour les processus d’innovation où l’imagination et la créativité font appel à des dimensions subjectives, à des fonctions psychologiques variées.
Sujet – Acteur – Schèmes opératoires – Codécision – Modèle collaboratif
La décision cognitive
La décision est une action qui simule pour anticiper ; elle inhibe certains choix pour en privilégier d’autres et fait toujours appel à l’émotion. Le cerveau est une machine biologique qui se donne des buts, il travaille de façon « subjective » en évaluant les différences entre ses prédictions et ce qu’il obtient. La décision engage la subjectivité et mobilise l’expérience vécue. La décision collective est l’action d’une communauté de sujets qui ont fait valoir leurs différences et le partage de leurs contributions.
La problématique.
La mise en question de l’approche strictement rationnelle de la décision modifie en profondeur les processus d’organisation et les modalités de management qui lui sont habituellement dédiés. Il s’agit de tenir compte des facteurs subjectifs qui entrent en ligne de compte dans les procédures de décision et ce, quels que soient les outils statistiques et les expertises utilisés. La reconnaissance de la subjectivité dans les processus de décision se traduit par l’importance accordée aux schèmes opératoires qui allient la sensibilité des acteurs et les contraintes de l’environnement.
Le modèle de référence.
L’idée selon laquelle l’homme économique pourrait être un acteur purement rationnel est fortement contestée par les sciences cognitives qui étudient les fonctions et activités du cerveau humain. Pour la psychologie cognitive l’hypothèse d’un acteur purement rationnel ne permet pas d’appréhender les grandes fonctions psychologiques de l’être humain. Pour les neurosciences la décision est toujours une action, elle mobilise simultanément la raison et l’émotion : le cerveau n’effectue jamais de simples calculs, il projette le sujet entier dans les réponses qu’il apporte à ses confrontations avec l’environnement.
Exemple.
La délibération professionnelle, même si elle conduit à des décisions, comporte nécessairement une part de subjectivité qui s’exprime à travers des schèmes de décision et d’action. Ces schèmes révèlent des manières d’argumenter, de communiquer, de se confronter, qui ne sont pas nécessairement rationnelles. Il en va de même pour les processus d’innovation où l’imagination et la créativité font appel à des dimensions subjectives, à des fonctions psychologiques variées.
Concepts clés connexes.
Sujet – Acteur – Schèmes opératoires – Codécision – Modèle collaboratif
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