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L’appartenance multiple désigne le fait, dans la société ou dans l’entreprise, d’appartenir à plusieurs communautés. Ainsi les collaborateurs sont-ils considérés en fonction de leur appartenance à différents groupes ou réseaux professionnels. Ce fait est devenu prépondérant récemment en raison de la multiplication des réseaux collaboratifs et sociaux. Cela modifie sensiblement l’approche classique du travail où l’individu faisait souvent valoir une seule identité liée à son métier.
L’appartenance multiple pose la question de l’identité professionnelle dans sa continuité et ses limites. Les cercles sociaux et professionnels auxquels un individu peut appartenir se sont considérablement multipliés. Ils apparaissent et disparaissent beaucoup plus vite qu’auparavant et il n’existe plus de hiérarchie suffisamment stable pour établir leur poids, leur importance et leur complémentarité. Cette transformation de l’ancrage des individus peut être vécue soit comme une évolution positive renforçant leur agentivité et leur résilience, soit comme une fragmentation empêchant l’intégration de fonctions, de liens et de finalités véritables. Le modèle collaboratif dans cette affaire joue un rôle de médiateur : il n’impose ni n’exclut les communautés, il les soumet à la réflexion et à l’initiative des collaborateurs afin qu’ils les créent ou s’en emparent comme autant de forces créatrices et de capacités collectives de résolution de problèmes.
L’appartenance est ce qui forge l’identité de l’individu dans sa relation au groupe. Dans une société dans laquelle l’on se doit de plus en plus d’affirmer et de promouvoir son soi au travers de ses contributions et adossements communautaires, la question de l’appartenance et de l’identité devient primordiale. En effet, les choix d’appartenance des individus sont pluriels, sélectifs et, avec plus ou moins de facilité, réversibles (ex. changer de genre ). Ces choix participent de processus d’individuation qui pourrait affaiblir les liens sociaux. Or, selon, certaines hypothèses actuelles ce serait précisément la multiplicité et la diversité des appartenances qui renforceraient le lien social – l’individu étant pris et investi dans un réseau d’appartenances multiples et devant intégrer, à titre individuel et personnel, les disparités de l’ensemble. Au final, ce ne serait plus l’appartenance qui ferait le lien social mais bien le rôle de lien que la société souhaiterait faire jouer aux appartenances.
Un collaborateur peut être, tout à la fois, manager dans son entreprise, mentor pour des cadres d’autres sociétés, bloggeur influent sur une expertise donnée, et conseiller municipal. Il peut être reconnu et valorisé au sein de chacune de ces communautés, naviguer de l’une à l’autre en modifiant ses investissements entre elles, voire négocier l’usage de l’une au profit de l’autre.
Réseau – Individualisme méthodologique – Holisme – Coalition
L'appartenance multiple
L’appartenance multiple désigne le fait, dans la société ou dans l’entreprise, d’appartenir à plusieurs communautés. Ainsi les collaborateurs sont-ils considérés en fonction de leur appartenance à différents groupes ou réseaux professionnels. Ce fait est devenu prépondérant récemment en raison de la multiplication des réseaux collaboratifs et sociaux. Cela modifie sensiblement l’approche classique du travail où l’individu faisait souvent valoir une seule identité liée à son métier.
La problématique
L’appartenance multiple pose la question de l’identité professionnelle dans sa continuité et ses limites. Les cercles sociaux et professionnels auxquels un individu peut appartenir se sont considérablement multipliés. Ils apparaissent et disparaissent beaucoup plus vite qu’auparavant et il n’existe plus de hiérarchie suffisamment stable pour établir leur poids, leur importance et leur complémentarité. Cette transformation de l’ancrage des individus peut être vécue soit comme une évolution positive renforçant leur agentivité et leur résilience, soit comme une fragmentation empêchant l’intégration de fonctions, de liens et de finalités véritables. Le modèle collaboratif dans cette affaire joue un rôle de médiateur : il n’impose ni n’exclut les communautés, il les soumet à la réflexion et à l’initiative des collaborateurs afin qu’ils les créent ou s’en emparent comme autant de forces créatrices et de capacités collectives de résolution de problèmes.
Le modèle de référence.
L’appartenance est ce qui forge l’identité de l’individu dans sa relation au groupe. Dans une société dans laquelle l’on se doit de plus en plus d’affirmer et de promouvoir son soi au travers de ses contributions et adossements communautaires, la question de l’appartenance et de l’identité devient primordiale. En effet, les choix d’appartenance des individus sont pluriels, sélectifs et, avec plus ou moins de facilité, réversibles (ex. changer de genre ). Ces choix participent de processus d’individuation qui pourrait affaiblir les liens sociaux. Or, selon, certaines hypothèses actuelles ce serait précisément la multiplicité et la diversité des appartenances qui renforceraient le lien social – l’individu étant pris et investi dans un réseau d’appartenances multiples et devant intégrer, à titre individuel et personnel, les disparités de l’ensemble. Au final, ce ne serait plus l’appartenance qui ferait le lien social mais bien le rôle de lien que la société souhaiterait faire jouer aux appartenances.
Exemple.
Un collaborateur peut être, tout à la fois, manager dans son entreprise, mentor pour des cadres d’autres sociétés, bloggeur influent sur une expertise donnée, et conseiller municipal. Il peut être reconnu et valorisé au sein de chacune de ces communautés, naviguer de l’une à l’autre en modifiant ses investissements entre elles, voire négocier l’usage de l’une au profit de l’autre.
Concepts clés connexes.
Réseau – Individualisme méthodologique – Holisme – Coalition
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