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L’idée « d’environnement propre » désigne la nécessité pour tout individu de construire son environnement pour pouvoir vivre et se développer dans un milieu naturel ou social. Cela signifie que le monde environnant n’est pas une réalité extérieure avec laquelle l’individu compose mais le résultat d’une construction qui lui appartient et lui permet de se projeter, de donner un sens à son action. Ainsi, en entreprise chaque collaborateur développe un environnement propre et une stratégie grâce à laquelle il fait valoir ses contributions et se sent auteur de ses actions.
Tout milieu socioprofessionnel se caractérise par des règles et des normes avec lesquelles il faut composer, aussi la tentation est grande de croire qu’un individu doit d’abord s’adapter aux contraintes d’un milieu pour y vivre et y travailler. En fait la réalité est toute autre car l’adaptation d’un individu au monde extérieur repose d’abord sur sa capacité à créer un environnement qui corresponde à ses aspirations et ses compétences. Sans cette capacité le milieu environnant perd tout sens pour l’individu concerné. C’est pourquoi il faut comprendre qu’au sein d’une entreprise chaque collaborateur ne peut participer à une aventure collective que s’il se sent en mesure de mettre en rapport son environnement propre avec celui des autres. C’est là une condition indispensable au développement de toutes relations collaboratives.
Le concept « d’environnement propre » provient des travaux de Von Uexkül, pionnier de l’éthologie, qui, le premier, affirma que chaque espèce vivante possède un univers propre (Umwelt ) correspondant au sens de ses actions. Certains courants des neurosciences se sont emparés de ce concept pour montrer que le cerveau humain élabore un modèle interne du monde extérieur qui lui permet de se projeter dans la réalité et d’ajuster ses décisions et ses actions. Autrement dit, le cerveau est d’abord une machine biologique intentionnelle qui confronte ce qu’elle a déjà vécue à ce qu’elle est en train de vivre afin de pouvoir se projeter dans le futur. Pour le collaborateur d’une entreprise le vécu individuel et social détermine donc un environnement particulier à partir duquel l’univers professionnel prend tout son sens.
L’existence même de stratégies individuelles s’insérant constamment dans les stratégies globales des entreprises montrent à quel point les environnements propres des collaborateurs ne cessent d’influer sur les décisions et actions collectives.
Motivation intrinsèque /extrinsèque – Agentivité – Décision
L'environnement propre
L’idée « d’environnement propre » désigne la nécessité pour tout individu de construire son environnement pour pouvoir vivre et se développer dans un milieu naturel ou social. Cela signifie que le monde environnant n’est pas une réalité extérieure avec laquelle l’individu compose mais le résultat d’une construction qui lui appartient et lui permet de se projeter, de donner un sens à son action. Ainsi, en entreprise chaque collaborateur développe un environnement propre et une stratégie grâce à laquelle il fait valoir ses contributions et se sent auteur de ses actions.
La problématique.
Tout milieu socioprofessionnel se caractérise par des règles et des normes avec lesquelles il faut composer, aussi la tentation est grande de croire qu’un individu doit d’abord s’adapter aux contraintes d’un milieu pour y vivre et y travailler. En fait la réalité est toute autre car l’adaptation d’un individu au monde extérieur repose d’abord sur sa capacité à créer un environnement qui corresponde à ses aspirations et ses compétences. Sans cette capacité le milieu environnant perd tout sens pour l’individu concerné. C’est pourquoi il faut comprendre qu’au sein d’une entreprise chaque collaborateur ne peut participer à une aventure collective que s’il se sent en mesure de mettre en rapport son environnement propre avec celui des autres. C’est là une condition indispensable au développement de toutes relations collaboratives.
Le modèle de référence.
Le concept « d’environnement propre » provient des travaux de Von Uexkül, pionnier de l’éthologie, qui, le premier, affirma que chaque espèce vivante possède un univers propre (Umwelt ) correspondant au sens de ses actions. Certains courants des neurosciences se sont emparés de ce concept pour montrer que le cerveau humain élabore un modèle interne du monde extérieur qui lui permet de se projeter dans la réalité et d’ajuster ses décisions et ses actions. Autrement dit, le cerveau est d’abord une machine biologique intentionnelle qui confronte ce qu’elle a déjà vécue à ce qu’elle est en train de vivre afin de pouvoir se projeter dans le futur. Pour le collaborateur d’une entreprise le vécu individuel et social détermine donc un environnement particulier à partir duquel l’univers professionnel prend tout son sens.
Exemple.
L’existence même de stratégies individuelles s’insérant constamment dans les stratégies globales des entreprises montrent à quel point les environnements propres des collaborateurs ne cessent d’influer sur les décisions et actions collectives.
Concepts clés connexes.
Motivation intrinsèque /extrinsèque – Agentivité – Décision
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