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L’antifragilité désigne la capacité d’un individu à vivre et travailler avec les variations produites par son environnement interne et externe. Un individu antifragile non seulement compose avec le hasard, les incertitudes et les pressions mais il s’en sert pour inventer de nouvelles voies d’action. Si l’antifragile ne craint pas les variations, il n’en demeure pas moins que ces dernières ne peuvent être trop extrêmes au risque d’anéantir toute forme d’initiative et d’action. Aussi est-il plus juste de dire qu’un individu antifragile se sent créatif et productif dans un certaine zone de variations dont il importe parfois de mesurer l’ampleur.
La difficulté posée par l’antifragilité tient à la zone de variations et d’instabilité dans laquelle l’individu se trouve et dont il peut et veut profiter. Cette zone exclut les écarts extrêmes qui interdisent à l’individu de jouer avec les opportunités ou les circonstances et de créer un environnement spécifique au sein des variations de l’environnement général. En effet l’antifragile doit pouvoir tâtonner, procéder par essai-erreur, bricoler pour concevoir de nouvelles voies d’exploration et d’action. En ce sens l’antifragilité est une condition de la sérendipité, de l’innovation heureuse, car elle exige que les individus soient à même de faire face à des faits aberrants ou imprévus et d’accueillir le hasard avec discernement. Dans cette perspective, le modèle collaboratif est un véritable laboratoire de l’antifragilité car il définit un cadre et des modalités pour des variations et des changements dont les collaborateurs sont partiellement les auteurs.
C’est le philosophe et expert en mathématiques financières Nassim Nicolas Taleb qui a forgé le concept d’antifragile. Ayant prévu la crise de l’économie financière en 2008, il a analysé la force et la faiblesse des acteurs lors de cette période de très fortes turbulences. A partir de ses observations et analyses, il a élaboré une théorie de l’antifragilité qui vaut aussi bien pour l’organisme humain que pour la plupart de ses comportements dans l’environnement physique et social. Fervent défenseur des vertus de la pratique, il montre combien la débrouillardise et le bricolage préparent l’être humain à affronter les changements et les incertitudes d’une réalité souvent imprévisible.
La révolution de la microinformatique et de nombreuses découvertes médicales montrent comment des individus antifragiles ont su tirer parti de circonstances exceptionnelles et hasardeuses. Les variations de l’environnement leur ont servi à concevoir des solutions pratiques nouvelles.
Complexité – Sérendipité
L'antifragilité
L’antifragilité désigne la capacité d’un individu à vivre et travailler avec les variations produites par son environnement interne et externe. Un individu antifragile non seulement compose avec le hasard, les incertitudes et les pressions mais il s’en sert pour inventer de nouvelles voies d’action. Si l’antifragile ne craint pas les variations, il n’en demeure pas moins que ces dernières ne peuvent être trop extrêmes au risque d’anéantir toute forme d’initiative et d’action. Aussi est-il plus juste de dire qu’un individu antifragile se sent créatif et productif dans un certaine zone de variations dont il importe parfois de mesurer l’ampleur.
La problématique.
La difficulté posée par l’antifragilité tient à la zone de variations et d’instabilité dans laquelle l’individu se trouve et dont il peut et veut profiter. Cette zone exclut les écarts extrêmes qui interdisent à l’individu de jouer avec les opportunités ou les circonstances et de créer un environnement spécifique au sein des variations de l’environnement général. En effet l’antifragile doit pouvoir tâtonner, procéder par essai-erreur, bricoler pour concevoir de nouvelles voies d’exploration et d’action. En ce sens l’antifragilité est une condition de la sérendipité, de l’innovation heureuse, car elle exige que les individus soient à même de faire face à des faits aberrants ou imprévus et d’accueillir le hasard avec discernement. Dans cette perspective, le modèle collaboratif est un véritable laboratoire de l’antifragilité car il définit un cadre et des modalités pour des variations et des changements dont les collaborateurs sont partiellement les auteurs.
Le modèle de référence.
C’est le philosophe et expert en mathématiques financières Nassim Nicolas Taleb qui a forgé le concept d’antifragile. Ayant prévu la crise de l’économie financière en 2008, il a analysé la force et la faiblesse des acteurs lors de cette période de très fortes turbulences. A partir de ses observations et analyses, il a élaboré une théorie de l’antifragilité qui vaut aussi bien pour l’organisme humain que pour la plupart de ses comportements dans l’environnement physique et social. Fervent défenseur des vertus de la pratique, il montre combien la débrouillardise et le bricolage préparent l’être humain à affronter les changements et les incertitudes d’une réalité souvent imprévisible.
Exemple.
La révolution de la microinformatique et de nombreuses découvertes médicales montrent comment des individus antifragiles ont su tirer parti de circonstances exceptionnelles et hasardeuses. Les variations de l’environnement leur ont servi à concevoir des solutions pratiques nouvelles.
Concepts clés connexes.
Complexité – Sérendipité
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