La cartographieL'index
L’objection est une opposition à une thèse ou à un ensemble d’arguments. Pour qu’elle puisse être admise et validée, notamment dans l’univers professionnel, il faut qu’elle s’accompagne d’une réfutation c’est-à-dire d’une contre-argumentation, ou d’une démonstration, qui met en lumière la fragilité de l’argumentation initiale. L’objection n’est donc nullement une opposition de principe mais une réfutation qui montre les contradictions logiques du raisonnement développé, la faiblesse des arguments proposés, ou l’opacité des idées développées.
En entreprise une objection n’a de valeur que si elle est soutenue par une réfutation qui met en cause une argumentation proposée par un manager ou un collaborateur. Sinon l’objection apparaît comme une opposition dogmatique dont on ne peut discuter les tenants et les aboutissants.
La difficulté, liée à l’objection-réfutation, réside dans son temps d’exposition. En effet, tout comme il faut pouvoir laisser se développer une argumentation, il importe d’accorder à une réfutation un temps suffisant pour qu’elle puisse être appréciée à sa juste valeur. C’est pourquoi, dans le modèle collaboratif notamment, il est important de s’attacher à développer les conditions de l’écoute et de l’échange afin que la confrontation des points de vue soient véritablement une occasion d’enrichissement de la problématique et d’efficacité des solutions retenues.
Pour faire face à la complexité des problèmes posés et des objectifs fixés au sein d’une entreprise, il faut admettre la fécondité du principe dialogique. Ce principe énoncé par Edgard Morin pose la nécessité de confronter des idées antagonistes si l’on veut embrasser et comprendre la complexité des environnements qui nous entourent. Non seulement des argumentations antagonistes ne sont pas toujours incompatibles mais elles peuvent aider à une meilleure appréhension de la réalité. Dans une délibération professionnelle bien menée (la confrontation positive par exemple ) deux argumentations contradictoires peuvent traduire deux vérités et élargir l’intelligence d’un problème ou d’une réalité.
La confrontation positive constitue l’événement le plus représentatif de l’objection-réfutation. Cette forme de délibération organise et gère les modalités d'une controverse constructive conduisant au consentement des participants.
Argumentation – Consensus extrême – Confrontation positive – Codécision – Délibération
L'objection
L’objection est une opposition à une thèse ou à un ensemble d’arguments. Pour qu’elle puisse être admise et validée, notamment dans l’univers professionnel, il faut qu’elle s’accompagne d’une réfutation c’est-à-dire d’une contre-argumentation, ou d’une démonstration, qui met en lumière la fragilité de l’argumentation initiale. L’objection n’est donc nullement une opposition de principe mais une réfutation qui montre les contradictions logiques du raisonnement développé, la faiblesse des arguments proposés, ou l’opacité des idées développées.
La problématique.
En entreprise une objection n’a de valeur que si elle est soutenue par une réfutation qui met en cause une argumentation proposée par un manager ou un collaborateur. Sinon l’objection apparaît comme une opposition dogmatique dont on ne peut discuter les tenants et les aboutissants.
La difficulté, liée à l’objection-réfutation, réside dans son temps d’exposition. En effet, tout comme il faut pouvoir laisser se développer une argumentation, il importe d’accorder à une réfutation un temps suffisant pour qu’elle puisse être appréciée à sa juste valeur. C’est pourquoi, dans le modèle collaboratif notamment, il est important de s’attacher à développer les conditions de l’écoute et de l’échange afin que la confrontation des points de vue soient véritablement une occasion d’enrichissement de la problématique et d’efficacité des solutions retenues.
Le modèle de référence.
Pour faire face à la complexité des problèmes posés et des objectifs fixés au sein d’une entreprise, il faut admettre la fécondité du principe dialogique. Ce principe énoncé par Edgard Morin pose la nécessité de confronter des idées antagonistes si l’on veut embrasser et comprendre la complexité des environnements qui nous entourent. Non seulement des argumentations antagonistes ne sont pas toujours incompatibles mais elles peuvent aider à une meilleure appréhension de la réalité. Dans une délibération professionnelle bien menée (la confrontation positive par exemple ) deux argumentations contradictoires peuvent traduire deux vérités et élargir l’intelligence d’un problème ou d’une réalité.
Exemple.
La confrontation positive constitue l’événement le plus représentatif de l’objection-réfutation. Cette forme de délibération organise et gère les modalités d'une controverse constructive conduisant au consentement des participants.
Concepts clés connexes.
Argumentation – Consensus extrême – Confrontation positive – Codécision – Délibération
© 2016 Towards conseil