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La « solidarité » est un terme qui sert à désigner des rapports et devoirs sociaux. Ce terme renvoie à l’idée générale de cohésion sociale qui recouvre essentiellement deux formes. 1. Une cohésion fondée sur la similitude, où les individus diffèrent peu les uns des autres et où la conscience collective recouvre en grande partie les consciences individuelles. 2. Une cohésion fondée sur la dissemblance des individus, où les consciences individuelles sont fortes, mais où les liens sont solides en raison des rapports de complémentarité qui existent entre les individus et la communauté.
Pour qu’existe une solidarité véritable, il faut la présence de sujets, autonomes et différents, qui créent des liens et construisent des relations. En cela, la solidarité ne peut se confondre avec la résignation, la passivité ou l’uniformisation des individus. La solidarité se mesure, notamment en entreprise, à l’aune des divergences entre les individus et des efforts qu’ils font pour les surmonter. Dans cette optique une coopération entre managers et collaborateurs, ou entre membres de services différents, est un gage de solidarité quant aux fruits de cette coopération.
Le sociologue Emile Durkheim a distingué des sociétés où existe une « solidarité mécanique », dans lesquelles les individus sont soumis à une conscience collective (une idéologie ) et des sociétés où prévaut une « solidarité organique », qui laissent aux individus la liberté et l’initiative de participer à un projet commun. L’évolution du travail dans nombre d’entreprises contemporaines ferait pencher la balance vers la solidarité organique, bien que l’économie mondialisée nous montre de multiples réussites de la solidarité mécanique. C’est pourquoi il importe de préciser le type de solidarité auquel on se réfère quand on parle de solidarité.
La gestion de projet offre un bon exemple de « solidarité organique ». En effet, il s’agit d’une cohésion socioprofessionnelle construite à partir de dissemblances entre les acteurs du projet. Pour s’en convaincre il suffit d’avoir à l’esprit les rencontres et négociations entre les équipes-projet et les différentes directions qu’elles sont appelées à solliciter pour finaliser leur projet.
Autonomie – Responsabilité – Codécision – Management collaboratif / coopératif – Engagement
La solidarité
La « solidarité » est un terme qui sert à désigner des rapports et devoirs sociaux. Ce terme renvoie à l’idée générale de cohésion sociale qui recouvre essentiellement deux formes. 1. Une cohésion fondée sur la similitude, où les individus diffèrent peu les uns des autres et où la conscience collective recouvre en grande partie les consciences individuelles. 2. Une cohésion fondée sur la dissemblance des individus, où les consciences individuelles sont fortes, mais où les liens sont solides en raison des rapports de complémentarité qui existent entre les individus et la communauté.
La problématique.
Pour qu’existe une solidarité véritable, il faut la présence de sujets, autonomes et différents, qui créent des liens et construisent des relations. En cela, la solidarité ne peut se confondre avec la résignation, la passivité ou l’uniformisation des individus. La solidarité se mesure, notamment en entreprise, à l’aune des divergences entre les individus et des efforts qu’ils font pour les surmonter. Dans cette optique une coopération entre managers et collaborateurs, ou entre membres de services différents, est un gage de solidarité quant aux fruits de cette coopération.
Le modèle de référence.
Le sociologue Emile Durkheim a distingué des sociétés où existe une « solidarité mécanique », dans lesquelles les individus sont soumis à une conscience collective (une idéologie ) et des sociétés où prévaut une « solidarité organique », qui laissent aux individus la liberté et l’initiative de participer à un projet commun. L’évolution du travail dans nombre d’entreprises contemporaines ferait pencher la balance vers la solidarité organique, bien que l’économie mondialisée nous montre de multiples réussites de la solidarité mécanique. C’est pourquoi il importe de préciser le type de solidarité auquel on se réfère quand on parle de solidarité.
Exemple.
La gestion de projet offre un bon exemple de « solidarité organique ». En effet, il s’agit d’une cohésion socioprofessionnelle construite à partir de dissemblances entre les acteurs du projet. Pour s’en convaincre il suffit d’avoir à l’esprit les rencontres et négociations entre les équipes-projet et les différentes directions qu’elles sont appelées à solliciter pour finaliser leur projet.
Concepts clés connexes.
Autonomie – Responsabilité – Codécision – Management collaboratif / coopératif – Engagement
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