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L'induction
La problématique.
Un minimum de confiance dans la régularité des phénomènes observables est indispensable pour réfléchir et agir. A ce titre, l’induction demeure un raisonnement fondamental en cela qu’il légitime l’expérience humaine. Or, le problème de l’induction réside dans le fait que l’on ne peut la justifier logiquement. En effet, comment un ensemble fini d’observations sur des événements passés peut-il garantir que des événements de même nature se produiront encore et encore? On ne peut exclure que le cours des choses puisse changer et que le passé soit un mauvais guide pour le futur. Cette forme de raisonnement nous empêche parfois de mesurer le poids de nos habitudes dans notre analyse ou l’anticipation d’évènements futurs.Le modèle de référence.
Le modèle de référence.C’est le philosophe Ecossais David Hume qui, le premier, a posé le problème de l’induction en exposant à la fois la légitimité et les limites de cette forme de raisonnement. Pour ce philosophe empiriste, le passage des données observées à l’attente d’un événement futur est un pur phénomène d’habitude qui crée une croyance – laquelle ne saurait avoir de fondement logique. Dans cette optique, on peut dire que dans la vie courante, nous faisons couramment des inductions car nous attendons que des circonstances analogues produisent des séquences d’événements semblables à celles que nous avons déjà rencontrées.Exemple.
En entreprise tout exercice de prospective procède, en grande partie, de l’induction. En effet toute prévision stratégique ou opérationnelle repose d’abord sur la connaissance des faits accumulés.Concepts clés connexes.
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