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Au sens classique, la communauté suppose la visée d’un bien, l’existence de normes et une forme de solidarité entre ses membres. Elle suppose également la liberté et l’égalité de droit entre eux. Au sens moderne du terme, elle devient le produit d’un engagement mutuel et proclamé de volontés particulières liées par des relations contractuelles. L’importance du contrat dans la constitution et le développement des communautés socioprofessionnelles apparaît à l’évidence dans leur mode de fonctionnement même si celui-ci ne revêt pas de forme écrite. Ainsi les communautés de projets, de savoirs ou de pratiques n’existent qu’à travers l’existence d’une certaine forme de contractualisation : l’obligation d’une réciprocité dans les contributions.
Au sein d’une entreprise, les communautés s’identifient selon leur nature: 1/ des communautés pérennes ou transitoires définies par des objectifs stratégiques et opérationnels (ex. communauté métier ou de projet ), 2/ des communautés qui se définissent par des expertises (savoirs, pratiques ), 3/ des communautés d’intérêts ou d’influence qui agissent en marge des codes organisationnels et managériaux de l’entreprise. Ce dernier type agit généralement aussi au-delà des frontières de l’entreprise. Si le management est à l’aise avec les deux premiers types de communautés, il éprouve des difficultés à intégrer le fonctionnement des communautés d’intérêt et à les utiliser au profit de l’entreprise. A cet égard, les déploiement des Réseaux Sociaux d’Entreprise sont assez souvent révélateurs de cette difficulté.
Le sociologue Robert Nisbet a proposé dans les années quatre-vingt une définition générale de la communauté : « Le concept de communauté recouvre tous les types de relations caractérisées à la fois par des liens affectifs, étroits, profonds et durables, par un engagement de nature morale et par une adhésion commune à un groupe social ». On constate aisément à la lumière de cette définition combien celle-ci ne saurait rendre compte de la diversité des communautés contemporaines. Le sens actuel du terme est étroitement lié à trois notions quasiment indissociables : un intérêt commun, des apports contributifs, une contractualisation tacite autour du partage. Ces notions reflètent le caractère éminemment pratique du concept de communauté à notre époque.
Les réseaux sociaux et les nombreux types de communautés socioprofessionnelles illustrent le sens très large accordé désormais au terme communauté.
Collectif – Réseau – Engagement
La communauté
Au sens classique, la communauté suppose la visée d’un bien, l’existence de normes et une forme de solidarité entre ses membres. Elle suppose également la liberté et l’égalité de droit entre eux. Au sens moderne du terme, elle devient le produit d’un engagement mutuel et proclamé de volontés particulières liées par des relations contractuelles. L’importance du contrat dans la constitution et le développement des communautés socioprofessionnelles apparaît à l’évidence dans leur mode de fonctionnement même si celui-ci ne revêt pas de forme écrite. Ainsi les communautés de projets, de savoirs ou de pratiques n’existent qu’à travers l’existence d’une certaine forme de contractualisation : l’obligation d’une réciprocité dans les contributions.
La problématique.
Au sein d’une entreprise, les communautés s’identifient selon leur nature: 1/ des communautés pérennes ou transitoires définies par des objectifs stratégiques et opérationnels (ex. communauté métier ou de projet ), 2/ des communautés qui se définissent par des expertises (savoirs, pratiques ), 3/ des communautés d’intérêts ou d’influence qui agissent en marge des codes organisationnels et managériaux de l’entreprise. Ce dernier type agit généralement aussi au-delà des frontières de l’entreprise. Si le management est à l’aise avec les deux premiers types de communautés, il éprouve des difficultés à intégrer le fonctionnement des communautés d’intérêt et à les utiliser au profit de l’entreprise. A cet égard, les déploiement des Réseaux Sociaux d’Entreprise sont assez souvent révélateurs de cette difficulté.
Le modèle de référence.
Le sociologue Robert Nisbet a proposé dans les années quatre-vingt une définition générale de la communauté : « Le concept de communauté recouvre tous les types de relations caractérisées à la fois par des liens affectifs, étroits, profonds et durables, par un engagement de nature morale et par une adhésion commune à un groupe social ». On constate aisément à la lumière de cette définition combien celle-ci ne saurait rendre compte de la diversité des communautés contemporaines. Le sens actuel du terme est étroitement lié à trois notions quasiment indissociables : un intérêt commun, des apports contributifs, une contractualisation tacite autour du partage. Ces notions reflètent le caractère éminemment pratique du concept de communauté à notre époque.
Exemple.
Les réseaux sociaux et les nombreux types de communautés socioprofessionnelles illustrent le sens très large accordé désormais au terme communauté.
Concepts clés connexes.
Collectif – Réseau – Engagement
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