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La décision marque l’achèvement d’une délibération individuelle ou collective; c’est le moment d’un choix qui se traduit par une prise de position et le déclenchement d’une action spécifique à accomplir. Dans cette optique, la décision en entreprise apparaît comme le résultat d’un processus intelligible. En cela, elle se distingue aussi bien du souhait que de l’ordre.
En entreprise, la décision manifeste à la fois une possibilité d’agir sur l’environnement et une volonté d’en anticiper les évolutions. En cela, elle participe de la stratégie et de son exécution.
Or, il convient de lever la confusion qui règne entre injonction et décision. Si l’on admet qu’une décision est le fruit d’un processus intelligible, alors elle n’a que peu de rapport avec l'ordre ou l'injonction qui somme un collaborateur d’exécuter telle ou telle tâche sans lui en donner le sens ou la finalité. En effet, la compréhension d’une décision est indispensable à la réalisation d’objectifs partagés. C’est pourquoi, dans le modèle collaboratif plus particulièrement, une décision ne peut qu’être le fruit d’un processus de délibération et porteuse d’informations afin que les collaborateurs puissent se l’approprier et en assurer la bonne exécution.
Le thème de la décision a fait l’objet d’études logiques et mathématiques approfondies. Ainsi la théorie de la décision fait l’hypothèse d’un individu rationnel en mesure de dénombrer un ensemble de possibilités de choix et d’établir un ordre de préférences. Cette théorie dissocie la décision de l’action. Or les neurosciences contemporaines considèrent quant à elles que la décision est une action en elle-même en cela qu’elle est le fruit d’un cerveau qui se projette dans l’action.
Dans les faits, et quelle que soit l’approche retenue, il importe de comprendre la décision comme l’achèvement d’une délibération qui se traduit par une action identifiable et la prise de position d’un acteur (rationnel ) et d’un sujet (cognitif ).
En entreprise, les décisions sont multiples et variées. Leur légitimité et leur compréhension dépendent de leur intelligibilité, c’est à dire de leur inscription dans des processus où l’information et la communication ont une large place. Une décision dont le sens et la finalité n’ont pas été explicités est vécue comme arbitraire. Les collaborateurs en charge de son exécution l’assimilent à une injonction managériale, et ce d’autant plus qu’ils ne la comprennent ou ne la partagent pas.
Décision rationnelle - Décision cognitive - Codécision
La décision
La décision marque l’achèvement d’une délibération individuelle ou collective; c’est le moment d’un choix qui se traduit par une prise de position et le déclenchement d’une action spécifique à accomplir. Dans cette optique, la décision en entreprise apparaît comme le résultat d’un processus intelligible. En cela, elle se distingue aussi bien du souhait que de l’ordre.
La problématique.
En entreprise, la décision manifeste à la fois une possibilité d’agir sur l’environnement et une volonté d’en anticiper les évolutions. En cela, elle participe de la stratégie et de son exécution.
Or, il convient de lever la confusion qui règne entre injonction et décision. Si l’on admet qu’une décision est le fruit d’un processus intelligible, alors elle n’a que peu de rapport avec l'ordre ou l'injonction qui somme un collaborateur d’exécuter telle ou telle tâche sans lui en donner le sens ou la finalité. En effet, la compréhension d’une décision est indispensable à la réalisation d’objectifs partagés. C’est pourquoi, dans le modèle collaboratif plus particulièrement, une décision ne peut qu’être le fruit d’un processus de délibération et porteuse d’informations afin que les collaborateurs puissent se l’approprier et en assurer la bonne exécution.
Le modèle de référence.
Le thème de la décision a fait l’objet d’études logiques et mathématiques approfondies. Ainsi la théorie de la décision fait l’hypothèse d’un individu rationnel en mesure de dénombrer un ensemble de possibilités de choix et d’établir un ordre de préférences. Cette théorie dissocie la décision de l’action. Or les neurosciences contemporaines considèrent quant à elles que la décision est une action en elle-même en cela qu’elle est le fruit d’un cerveau qui se projette dans l’action.
Dans les faits, et quelle que soit l’approche retenue, il importe de comprendre la décision comme l’achèvement d’une délibération qui se traduit par une action identifiable et la prise de position d’un acteur (rationnel ) et d’un sujet (cognitif ).
Exemple.
En entreprise, les décisions sont multiples et variées. Leur légitimité et leur compréhension dépendent de leur intelligibilité, c’est à dire de leur inscription dans des processus où l’information et la communication ont une large place. Une décision dont le sens et la finalité n’ont pas été explicités est vécue comme arbitraire. Les collaborateurs en charge de son exécution l’assimilent à une injonction managériale, et ce d’autant plus qu’ils ne la comprennent ou ne la partagent pas.
Concepts clés connexes.
Décision rationnelle - Décision cognitive - Codécision
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